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Élégie de Marienbad et autres poèmes par Johann Wolfgang von Goethe ont été vendues pour EUR 9,90 chaque exemplaire. Le livre publié par Gallimard. Il contient 120 pages et classé dans le genre Romans et littérature. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.5 des lecteurs 620. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre Élégie de Marienbad et autres poèmes : La passion comme désordre et sa transcendance par l’Art, - 0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.La passion comme désordre et sa transcendance par l’Art,
Par HOANG THUY DUNG
Goethe, au sommet de sa gloire mais au crépuscule de sa vie, pendant un séjour à Marienbad, tomba amoureux d’Ulrike von Levetzow, une gamine de 17 ans. Il ressentit « une grande passion », et la fit demander en mariage, qui lui fut refusé. Thomas Mann s’en inspira plus tard pour écrire Mort à Venise, à propos duquel il disait : « La passion comme désordre et dégradation était le vrai sujet de ma fiction. Ce que je voulais raconter à l’origine n’avait rien d’homosexuel ; c’était l’histoire du dernier amour de Goethe à soixante dix ans, pour Ulrike von Levetzow, qui l'avait bien sûr aimé, mais « seulement comme un père »: une histoire méchante, belle, grotesque, dérangeante qui est devenue La Mort à Venise ».La passion comme désordre et celui de sa transcendance par l’Art, c’est bien le thème de l’Élégie de Marienbad. Le désordre, Goethe ne l’aimait pas trop car cela ne cadrait pas avec sa personnalité. Il avait mis en évidence, comme il l’a fait dans Les affinités électives, dans Pandore et dans Wilhelm Meister, la nécessité de se modérer et de contenir, de se priver volontairement de ce qu’on désire le plus, si l’on veut maîtriser son destin. Goethe observe que l’amour « est une attraction inexplicable, comparable à l’attraction des substances physiques »… Pour Goethe, toutes relations humaines sont soumises aux lois de la Naturphilosophie propre à Schelling, une énergie quasi divine de laquelle procèdent tous les êtres. Cependant, tous ne les subissent pas de la même manière. Si certains s’y laisse entraîner à fond, d’autres savent se dominer en fixant une limite à leurs désirs. Dans Marchen, il illustre le principe d’initiation, qui passe par l’illumination et l’accomplissement. La pensée est incapable de se dépouiller du subjectivisme, sauf quand elle arrive à s’épurer jusqu’à l’impersonnalité totale, comme les mathématiques. Les sentiments, aussi bien que la pensée, peut se prêter à l’exclusion du subjectivisme. L’ésotérisme de Rudolh Steiner, qui a consacré à Goethe plusieurs ouvrages, appelle « illumination » cette purification du sentiment, et « accomplissement » le processus d’épuration de la volonté pour s’émanciper du hasard et de l’arbitraire. L’Élégie s’analyse donc comme une catharsis. Crever les nuages et déclencher l’orage pour qu’après revienne le ciel bleu. Et rien n’exprime mieux cette lassitude de l’âme aspirant au repos que le Wandrers Nachtlied…Goethe, comme d’Aschenbach, le héro de Thomas Mann, reconnait que la beauté, « la seule forme de l’immatériel que nous puissions percevoir par nos sens » l’attire. Mais si Éros se réconcilie mal avec la décrépitude de l’âge, s’il va toujours de pair avec Thanatos, et si d’Aschenbach n’échappera pas à l’issue fatale annoncée, Goethe, lui, saura le transcender par l’Art.Certains pensent que le verbe originel contenait à la fois des sons et des images-idées intimement liés qui donnaient une connaissance directe et que ce langage primordial s’est édulcoré au cours des siècles, sauf dans la poésie. Aborder la poésie doit nécessairement s’effectuer à sa source si l’on ne veut pas passer à côté de cette sonorité métaphorique propre à chaque langue. Quand on n’a qu’une vague connaissance de l’allemand, acquise de surcroit à l’école en option troisième langue étrangère, dont le souvenir se perd dans la nuit des temps, il ne reste que le recours aux éditions bilingues, étant entendu que la traduction ne sera qu’une roue de secours qui ne saurait rivaliser avec l’original. 111pages. 16,8x10,4x1cm. Poche..
Le Titre Du Livre : Élégie de Marienbad et autres poèmes
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Par HOANG THUY DUNG
Goethe, au sommet de sa gloire mais au crépuscule de sa vie, pendant un séjour à Marienbad, tomba amoureux d’Ulrike von Levetzow, une gamine de 17 ans. Il ressentit « une grande passion », et la fit demander en mariage, qui lui fut refusé. Thomas Mann s’en inspira plus tard pour écrire Mort à Venise, à propos duquel il disait : « La passion comme désordre et dégradation était le vrai sujet de ma fiction. Ce que je voulais raconter à l’origine n’avait rien d’homosexuel ; c’était l’histoire du dernier amour de Goethe à soixante dix ans, pour Ulrike von Levetzow, qui l'avait bien sûr aimé, mais « seulement comme un père »: une histoire méchante, belle, grotesque, dérangeante qui est devenue La Mort à Venise ».La passion comme désordre et celui de sa transcendance par l’Art, c’est bien le thème de l’Élégie de Marienbad. Le désordre, Goethe ne l’aimait pas trop car cela ne cadrait pas avec sa personnalité. Il avait mis en évidence, comme il l’a fait dans Les affinités électives, dans Pandore et dans Wilhelm Meister, la nécessité de se modérer et de contenir, de se priver volontairement de ce qu’on désire le plus, si l’on veut maîtriser son destin. Goethe observe que l’amour « est une attraction inexplicable, comparable à l’attraction des substances physiques »… Pour Goethe, toutes relations humaines sont soumises aux lois de la Naturphilosophie propre à Schelling, une énergie quasi divine de laquelle procèdent tous les êtres. Cependant, tous ne les subissent pas de la même manière. Si certains s’y laisse entraîner à fond, d’autres savent se dominer en fixant une limite à leurs désirs. Dans Marchen, il illustre le principe d’initiation, qui passe par l’illumination et l’accomplissement. La pensée est incapable de se dépouiller du subjectivisme, sauf quand elle arrive à s’épurer jusqu’à l’impersonnalité totale, comme les mathématiques. Les sentiments, aussi bien que la pensée, peut se prêter à l’exclusion du subjectivisme. L’ésotérisme de Rudolh Steiner, qui a consacré à Goethe plusieurs ouvrages, appelle « illumination » cette purification du sentiment, et « accomplissement » le processus d’épuration de la volonté pour s’émanciper du hasard et de l’arbitraire. L’Élégie s’analyse donc comme une catharsis. Crever les nuages et déclencher l’orage pour qu’après revienne le ciel bleu. Et rien n’exprime mieux cette lassitude de l’âme aspirant au repos que le Wandrers Nachtlied…Goethe, comme d’Aschenbach, le héro de Thomas Mann, reconnait que la beauté, « la seule forme de l’immatériel que nous puissions percevoir par nos sens » l’attire. Mais si Éros se réconcilie mal avec la décrépitude de l’âge, s’il va toujours de pair avec Thanatos, et si d’Aschenbach n’échappera pas à l’issue fatale annoncée, Goethe, lui, saura le transcender par l’Art.Certains pensent que le verbe originel contenait à la fois des sons et des images-idées intimement liés qui donnaient une connaissance directe et que ce langage primordial s’est édulcoré au cours des siècles, sauf dans la poésie. Aborder la poésie doit nécessairement s’effectuer à sa source si l’on ne veut pas passer à côté de cette sonorité métaphorique propre à chaque langue. Quand on n’a qu’une vague connaissance de l’allemand, acquise de surcroit à l’école en option troisième langue étrangère, dont le souvenir se perd dans la nuit des temps, il ne reste que le recours aux éditions bilingues, étant entendu que la traduction ne sera qu’une roue de secours qui ne saurait rivaliser avec l’original. 111pages. 16,8x10,4x1cm. Poche..
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